Depuis des décennies, l’État tunisien piétine les droits fondamentaux des personnes LGBTQ+ au nom de l’article 230 du Code pénal, un texte colonial, rétrograde et ouvertement homophobe. Ce même article continue à envoyer des Tunisiens en prison pour leur orientation sexuelle. Pas pour un crime. Pas pour un délit. Pour qui ils sont.

Mais cette fois, ça suffit.

L’Association Shams — en collaboration avec Me Mounir Baatour — vient de déposer une requête explosive devant la Cour africaine des droits de l’Homme. L’objectif ? Faire tomber ce pilier légal de la persécution LGBTQ+. Il est temps de faire rendre des comptes à la Tunisie pour ses violations graves, répétées et systémiques des droits humains.

Ce n’est plus seulement une affaire de lois. C’est une question de torture, de harcèlement institutionnel, de cyber-outing, de violences médicales, de détentions arbitraires, d’examens anaux forcés, et surtout, d’impunité totale pour les bourreaux.

Des médecins légistes exécutent ces violences au nom de la justice. Des policiers traquent les jeunes LGBTQ+. Des juges ordonnent des examens humiliants. Et pendant ce temps, l’État tunisien détourne les yeux, complice du pire.

C’est pourquoi, en plus de cette plainte historique, une saisine de la Cour pénale internationale a été déposée. Oui : on parle ici de crimes contre l’humanité.

L’Association Shams appelle à l’abrogation immédiate de l’article 230 et à l’ouverture d’enquêtes indépendantes. Le moment est venu pour la Tunisie de respecter ses engagements internationaux — ou d’en assumer les conséquences judiciaires.

🔥 Vous trouverez ci-dessous la requête complète. Ce n’est pas un simple document. C’est une mise en accusation. Une gifle aux oppresseurs. Un acte de justice.

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